La croissance économique du Sénégal s’est ralentie en 2022 dans un contexte complexe caractérisé par de fortes pressions inflationnistes, la hausse des prix mondiaux des produits de base, un régime pluviométrique défavorable et un ralentissement économique global lié à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Après une forte reprise de la croissance en 2021 pour atteindre 6,5 % du PIB, la croissance du PIB réel a ralenti en 2022 pour atteindre 4,2 %, à la suite d’une baisse de l’investissement privé et des exportations, ainsi que d’une contraction de la production industrielle.
  • La croissance économique du Sénégal s’est ralentie en 2022 dans un contexte complexe caractérisé par de fortes pressions inflationnistes, la hausse des prix mondiaux des produits de base, un régime pluviométrique défavorable et un ralentissement économique global lié à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Après une forte reprise de la croissance en 2021 pour atteindre 6,5 % du PIB, la croissance du PIB réel a ralenti en 2022 pour atteindre 4,2 %, à la suite d’une baisse de l’investissement privé et des exportations, ainsi que d’une contraction de la production industrielle.
  • La dette publique a augmenté à un rythme accéléré, sous l’effet des mesures d’atténuation des chocs et des emprunts supplémentaires contractés par les entreprises publiques pour financer les investissements dans le secteur du pétrole et du gaz. Elle a atteint 69,1 % du PIB en 2020, 73,3 % en 2021 et 76.6 % du PIB en 2022.
  • Le resserrement monétaire mondial, déclenché par l’inflation à la suite de l’invasion russe en Ukraine, a entraîné une augmentation des coûts d’emprunt sur les marchés nationaux et internationaux.
  • Les perspectives sont favorables avec une activité économique qui devrait être forte, reflétant le dynamisme du secteur secondaire et principalement la production industrielle. En 2023, la croissance économique devrait atteindre 4,7 %, entrainée par un rebond du secteur secondaire grâce à la normalisation des cours internationaux des matières premières, à un environnement institutionnel favorable, au recours aux partenariats public-privé pour le financement des investissements publics et au renforcement des investissements directs étrangers pour l’exploitation des hydrocarbures.
  • Les recettes des hydrocarbures et les efforts de mobilisation des recettes devraient contribuer à la réduction du déficit budgétaire à 3 % du PIB d’ici 2025.
  • Cependant qu’à court terme, l’impact de la guerre en Ukraine continuera à se faire sentir sur les prix des denrées alimentaires de base, bien qu’il soit atténué par la baisse des prix des produits de base produits dans le pays.
  • Le rapport sur la situation économique du Sénégal consacre son chapitre thématique aux politiques pouvant répondre aux besoins des groupes vulnérables en les rendant résilients et suggère quatre axes d’intervention de ces politiques publiques. La réponse aux besoins des ménages vulnérables à la pauvreté au Sénégal devant prendre en compte la quantification de la vulnérabilité à la pauvreté qui est particulièrement importante pour les politiques publiques de protection sociale.

Source: Business Sénégal